28 mars 2024

Conseil municipal du 31 mars 2021 – Intervention de Zoé RUNDSTADLER sur le Rapport 8 d’Actualisation tarifs municipaux

Je ne vais pas revenir sur tout ce qui a déjà été dit sur ce sujet, je vais juste chercher à avoir des éléments de compréhension.

Les principales catégories où il y a des modifications tarifaires sont : la location de salles dans les centres sociaux et les maisons de quartiers, les cimetières et les tarifications du CFA.

Je vais me concentrer sur les tarifs du cimetière et du CFA.

Pour les cimetières p.15, je constate une augmentation générale. Dans un premier temps, j’ai pensé́ que l’idée était d’augmenter la tarification des concessions afin de favoriser les collumbariums, par manque de place dans nos cimetières et ainsi d’impacter un minimum la tarification des collumbarium. Mais, tout augmente : pour les collumbariums entre 1,63% et 37,40% et entre 14,80% et 164,55% pour les concessions au m2. Quelle est votre objectif par l’application de telles augmentations, en sachant que nous sommes dans une vague de décès plus importante que d’ordinaire ?

Ensuite, pour le CFA. Les modifications concernent le restaurant, les boissons et la boucherie.

Tout d’abord, concernant le restaurant et les boissons p.29 : quelques éléments m’interpellent.

Les tarifs de la formule entrée/plat et plat/dessert passent de 10,50€ à 15€ : je ne comprends pas une telle augmentation ; je ne pense pas que les portions augmentent et ces nouveaux tarifs se comparent aux tarifs parisiens : je ne crois pas que les clients locaux ont tous les salaires parisiens qui vont avec.

Autres éléments qui m’interpellent, les tarifs des boissons : les augmentations varient entre 0,44% et 8,89% pour l’alcool (hors coupe de champagne) alors que les boissons non alcoolisées varient entre 10 et 36,36% : l’eau augmente plus que le vin !? Le vin de table est moins cher qu’une demi bouteille d’eau. Ah, veuillez m’excuser, il est possible de prendre quasiment pour le même prix qu’une bouteille d’eau, un cocktail sans alcool, qui n’augmente que de 2,86% (alors que le jus de fruit augmente de 10%). Peut-être sommes-nous dans un pays de consommateur d’alcool, pour ne pas dire d’ivrogne, mais il serait bon de penser à la consommation de ceux qui tentent de ne pas aller en ce sens.

Enfin, je terminerai sur les tarifications de la boucherie p.30 à 32 qui elles, diminuent fortement (mis à part quelques exceptions). Qu’est-ce qui justifie que les prix baissent jusqu’à 58% ? Nous sommes censés sensibiliser la population sur la consommation de viande (je n’ai pas dit interdire mais bien sensibiliser) : baisser les tarifs ne permet pas d’aller dans ce sens. Qui sera directement impacté par ces baisses ? L’argent qui est en moins fait-il moins de ressources pour le déroulé pédagogique des apprenants ? La réduction de ce genre de tarifs, peut nuire, selon moi, à la qualité ; mais j’espère me tromper.

Je ne sais pas quel pouvoir nous avons sur ces tarifs, mais en tant que citoyenne je trouve important de comprendre ce genre de détails.